
Mandalas,
sur le chemin de la Création …
Les mandalas sont des expressions du mouvement de la vie et représentent symboliquement l’Être, l’Univers. Le mot " mandala " est un terme sanskrit signifiant cercle. Quelques soient les outils et les supports utilisés à sa manifestation, les mandalas sont toujours composés d’une source, d’un " point origine ", à partir duquel s’expanse ou se rassemble tout un élan de création. Les deux principes féminin et masculin se manifestent en sa structure et s'unissent pour la création.
Mandala, souffle sacré du Vivant
Le mandala s’offre à nos regards comme un mystère vibrant, une porte ouverte sur l’invisible. Il attire, il éveille… Par ses formes ordonnées et ses couleurs en résonance, il nous invite à la fois à la contemplation et à la rencontre de soi.
Du plus intime au plus vaste, le mandala est présent à chaque niveau de l’existence. Il est la signature du Grand Tout, un symbole vivant de l’Ordre cosmique. Toujours un centre, un point d’origine ; toujours un cercle, symbole d’infini. Le mandala nous rappelle ce lien profond qui nous unit à la Source. Si l’on élargit sa conscience, l’on perçoit que tout est mandala, que chaque chose porte en elle cette structure sacrée.
Dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, le même mystère se déploie : un noyau, un cœur rayonnant – soleil, atome, graine ou cellule – autour duquel gravite le souffle de la vie. La Nature est le premier temple des mandalas. Sans artifices, sans interprétations humaines, elle exprime la pureté originelle de la Création.
Ouvre les yeux du cœur, écoute avec l’âme : partout, à chaque instant, des mandalas se forment et se transforment, dans une danse éternelle. Ils tissent un ballet sacré de formes et de couleurs, reflet de l’harmonie du monde, miroir de l’Unité.
Un exemple concret : contemplez brocoli, et laissez votre regard s’y perdre… Vous y verrez surgir un univers en spirale, semblable à une galaxie miniature.








Dans la Nature, tout n’est pas toujours parfaitement « rond » à l’œil nu, et pourtant, l’Ordre sacré s’y révèle partout, à qui sait voir. Au cœur des cellules d’un tronc d’arbre, dans les nervures d’une feuille, ou dans le dessin secret d’un flocon, s’exprime la trame invisible de la Création.
Le mandala est plus qu’une forme : c’est un symbole universel, un langage du Vivant. Il est l’empreinte du Souffle originel, celui qui tisse la matière et relie le visible à l’invisible.
Nos propres cellules, spirales d’énergie et de lumière, portent elles aussi cette géométrie sacrée. Ne sommes-nous pas, chacun, un mandala incarné, une part vivante de l’harmonie cosmique ?
Le Mandala, symbole universel d’Unité
Le mot « mandala », issu du sanskrit, évoque pour beaucoup les traditions védique et tibétaine. Pourtant, le mandala transcende les cultures et les époques. Il surgit spontanément, partout sur la Terre, sous d’autres formes, d’autres noms, toujours animé par la même essence : celle de l’unité.
Depuis l’aube de l’humanité, les êtres se sont tournés vers ces cercles sacrés pour se relier au Grand Tout. Peindre, tracer, sculpter, danser ou chanter un mandala, c’est répondre à un appel profond : celui de réintégrer le cercle vivant de la création.
Le mandala est un langage universel, un fil d’or reliant les êtres entre eux. Des peuples éloignés, sans s’être jamais rencontrés, ont représenté les mêmes symboles, portés par une sagesse commune, inscrite dans la conscience collective.
Au-delà des croyances, au-delà des dogmes, le mandala ouvre un espace de retour à soi. Il devient pratique méditative, porte d’accès au silence intérieur. Chaque geste, chaque tracé invite à la présence. Le cercle devient alors un miroir : en le parcourant, nous parcourons les chemins de notre propre centre.
Il serait fascinant d’explorer la multitude de mandalas que l’on retrouve aux quatre coins du monde ! En voici quelques exemples, témoins de cette richesse universelle : les mandalas de sable coloré, éphémères et sacrés, créés par les traditions amérindiennes ou tibétaines lors de rituels spirituels ; les rosaces lumineuses des cathédrales, véritables fenêtres vers le divin ; les labyrinthes, chemins symboliques de l’âme en quête de son centre ; les peintures aborigènes, les danses rituelles, les rassemblements autour des places circulaires des villages… Jusqu’aux maisons traditionnelles rondes, où le feu central éclaire et réchauffe la communauté.
Partout, l’être humain se rassemble en cercle : des cérémonies ancestrales des pow wows amérindiens aux grandes instances de décision contemporaine, comme l’ONU ou les assemblées, le cercle demeure un symbole d’équité, de partage et d’unité.
Avec les mandalas, la géométrie redevient sacrée, vivante, porteuse de sens. Elle devient un outil d’évolution intérieure, un moyen d’élargir la conscience. Les formes et les couleurs réveillent en nous une mémoire cellulaire profonde, invitant à un voyage intérieur, vers l’harmonie et la reconnexion au Vivant.